HF G : physicien de formation + études en sciences éco et pol Élu Verdu 89, 94, 98, 03 18 Fev 2005 : min delegué au gouv en ligne Membre commission des fin publiques Exp large et diversifiée
HFG : Subv pour Ctik: 125000$ 50000$ pour le fonctionnement de base de ctik, 25000$ pour les reflexions sur la demo en ligne Imp. Des discussions sur ce qui sera fait. Lorsqu’on parle de démocratie en ligne, on parle d’une structure : Tableau : Gouvernement – Citoyen (parenthèse de l’importance des fleches dans un tableau) Info du C au G – Débats entre citoyens Le G consulte les C Démocratie :Le citoyen peut se poser des questions sur le fonctionnement du gouvernement Le gouvernement peut quant a lui consulter les citoyens Entre les deux, le débat public
role des TIC dans la concrétisation du mécanisme de démocratie
G rend des comptes aux citoyens, notamment en produisant des rapports. Des journalistes lisent l’info et la transportent aux citoyens Voyons comment l’ Comment rendre info digestible et qui doit le faire ? Possibilités de questionner les comptes rendus par l’état, son fonctionnement et sa gestion des fonds. Quelle est la sécurité de l’information dans la reddition de comptes? Quand on pose une question, est-ce qu’elle peut s’intégrer dans un débat public? Doit-il y avoir une certaine éthique dans un forum de discussion (ex.) ? Quantité de l’iformation vs sa pertinence. Comment traiter les réponses aux questions ouvertes? Lors des consultations (nombreuses déjà), est-ce que les réponses aux consultations doivent etre publiques, l’individu doit-il etre identifié? Doit-on savoir la position du citoyen? Quel est le rôle du regroupement? Qui doit gérer les forums de discussion? Organes indépendants, ou par le gouvernement. Le résultat du débat public, doit-il être rendu public? Il faut trouver le moyen d’avoir un corps externe pour gérer cela… Concernant le processus électoral : se pose aussi la question du rôle des élus (amélioré, changé?). Les nouvelles tech peuvent elles améliorer la participation électorale ? Avec toutes les questions sous entendues…
On peut débattre de ces quesrtions longuement. Le gouvernement est en logique d’action : d’ici juin, le gouv. Doit sortir un doc (gouv en ligne, questions juridiques, protection vie privée, consultations, d’orientation soumis a la consultation. Aout, sept, oct, rencontres prévues par rapport a ce document. En décembre, un mémoire doit etre soumis au conseil des ministres pour etre appliqué en 2006. Ce dont il a besoin, qu’est –ce qui est prioritaire, étant donné qu’on ne peut pas tout faire.
Gouvernement : toutes les strates gouvernementales sont comprises dans cette présentation. « Dans ce grand projet, si on veut etre sérieux et réussir, il faut y aller pas a pas, petit succès par petit succés, (…) sinon on risque l’indigestion. »
Période de questions HFG : l’important est de réfléchir aux différentes questions qui sont posées dans cette présentation. JY Baudoin : dans le doc, les multipalliers gouvernementaux seront-ils couverts? HFG : fed, municipal et provincial, des liens sont a faire entre toutes ces strates. La démocratie se vit au niveau local, dans les zones de débat où les citoyens peuvent établir une position collective. Christian Vaillant (CLÉ): Participation électorale et améliorations avec le gouv en ligne. Probleme des personnes ayant une déficience d’écriture et de lecture. Déficit démocratique de base, car les gens ne savent pas pour quoi voter. Besoin de faire un effort dans l’apprentissage de la démocratie auprès des populations défavorisées pour que tous les rêves du gouv en ligne se concrétisent. HFG : quand on regarde les préalables d’un gouv en ligne, il y’a l’apprentissage et l’éducation comme tels. Conditions nécessaires avant d’aller de l’autre coté. L’éducation a la démocratie et aux TIC, HFG couvre plutot le deuxième. Par rapport aux personne. Christian Vaillant: probleme d’intégrer le gouvernement en ligne par rapport a la mission de base de l’organisme. Catherine (CDEACA) : consultation publique, possibilités de contribution des groupes? HFG : ce qu’il ne veut pas, consultation devant une salle vide. Démarche proposée : ouverture d’un site pour les consultations, pour avoir l’opinion de la population, puis consultations en région, auprès des syndicats et groupes communautaires. Puis, annonce 15 jours a l’avance dans les médias locaux (hebdo régionaux) pour avertir qu’une consultation aura lieu, et qu’elle est ouverte a tous. Catherine : possibilités de suggérer des groupes. Jerome Savary (itinéraire): question de l’accès aux TIC qui permettent d’accéder à un gouv en ligne. Comment comptez vous permettre aux démunis d’acheter un ordi et de participer au gouv. HFG : question de la démocratisation des TIC : utilisation des lieux publics (biblio) pour accéder à des postes à haute vitesse. L’objectif est de couvrir les écoles, les bibliothèques, et des lieux publics. Pas d’achat d’ordinateurs pour tous. Quelqu’un avait soulevé la question des ordinateques, qui avait soulevé la question au gouv du Québec, pour qu’un relicat d’ordinateurs encore utilsatbles, mais pas a la fine pointe, qui seraient « recyclés » dans la population. HFG relance cette idée qu’il avait trouvée fructueuse : les ordis qui ne sont plus vraiment a date pourraient etre réutilisés. On pourrait concevoir que les bibliothèques se prêtent aussi a ce jeu. Magdalena Molineros : dans le doc d’orientation, sera-t-il question de la diversité culturelle? Ayant fait une enquête sur la perception du contenu des sites gouvernementaux, c’est lourd et repoussant. Prise en compte de la diversité? HFG : importance non seulement du message qui est écrit, mais aussi du picturel dans la communication. Ça demande une modification dans la manière de fonctionner, pour ne pas perdre la rigueur juridique d’un rapport gouvernemental par exemple. MM : tenir compte que la population immigrante ne parle pas toujours le français HFG : pas juste la pop immigrante, la compréhension d’un texte Christian Vaillant : le projet d’ordinathèque était de créer un site pilote pour que les personnes a faible revenu aient accès à des ordis et aux TIC. Le projet n’est pas encore né. Michel Dumais : démocratie en ligne veut dire bien des choses. Pour lui la technologie n’est pas vraiment importante. La première étape : a quand un gouverment vraiment transparent qui expose l’information, sans qu’on ait à « se faire chier » pour trouver cette info. HFG : pour que l’information soit publique. Il y’a des changements de fonctionnement à poser en toile de fond.
Oyez Oyez ! Ici bas seront relatés les points saillants de la journée de réflexion sur la démocratie en ligne organisée par Communautique, le 28 Avril 2005.
Manuel Cisneros : actuellement président de Ctik
1. bilan des démarches sur le gouv en ligne 2. premières réflexions sur la démoc en ligne, suite a la journée de réflexion octobre 2004, dont trois grands thèmes
1. bilan des démarches Débats sur ces thèmes à l’AG de Ctik : rapport Gautrin reconnaît le rôle des groupes communautaires dans le gouv en ligne. Les questions du logiciel libre avaient aussi été considérées. Faire participer la population dans la constitution de la démocratie en ligne. Le gouv a aussi la responsabilité de tenir des consultaitons. Problemes aussi de l’accessibilité pour les personnes handicapées. Plusieurs dossiers, a faire avancer de façon collective Trois grands constats du 14 octobre 1) considérer le contexte dans lequel le gouv veut metrte en place la démocratie en ligne : persistance de la fracture num, et coupures dans de nombreux prog. Mais le gouv a massivement de machines. 2) Danger que toutes les avancées des TIC soient utilisées de façon marchande 3) Nature du projet gouv en ligne, souvent considéré comme de nature descendante, du gouv vers les citoyens 4) Importance du rôle des groupes sociaux dans le dévlopement de la citoyenneté.
2. trois thèmes 3. l’accès possibilité du renforcement des inégalités . place des groupes dans la constitution d’une nouvelle
1) accès : la moitié des québécois n’ont pas accès aux TIC. Probleme de l’accès physique aux machines, accès pour les personnes handicapées, accès cognitif, difficultés culturelles, notamment la technophobie. Important quand on considère qu’un million et demi de québécois n’ont pas fini leur secondaire, que presque 12% vivent dans une situation de pauvreté. Ces problémes sont toujours la, persistent. Importance d’agir sur ce problème d’accessibilité. Même en réglant le probleme de l’accès, restera le probleme de l’usage, les TIC demandant une maitrise qui n’était pas exigée par les technologies antérieures. Nous avons proposé que l’accès aux TIC soit un droit. 2) Renforcement des inégalités : important de bonifier les politiques sociales pour que les TIC bénéficient a un certain nombre de personnes. Construire sur la base d’un travail pour éliminer ces inégalités. L’intelligence collective doit trouver des solutions a ces problemes. L’éloignement et la méfiance envers les politiques ne changeront pas si on peut voter en ligne, les citoyens doivent savoir que leurs décisions seront respectéres, appliquées. Les citoyens doivent vivre une nouvelle démocratie, supérieure. 3) Rôle des groupes : la démocratie est plus que le geste de voter, c’est le passage d’un point de vue personnel a un point de vue partagé. La voix citoyenne n’est pas la somme des voix individuelles, c’est plutot le résultat des débats organisés. La démoc en ligne doit etre vue comme une démarche de citoyens organisés sur un espace de réflexion. Le travail pour la démoc en ligne : favoriser les échanges, le travail collaboratif nécessaire a la prise de décisions. Importance d’inclure les citoyens en tant que collectivités. Limiter tout a une consultation directe des citoyens pourrait appauvrir la démocratie, car amenuisant le processus délibératif qui compose la voix citoyenne.
Chantiers : éducation et formation – construire des ponts entre les connectés et les non connectés, appuyers l’actions collective démocratique. Proposition d’intégrer cette réflexion dans la relance de leurs activités,m pour faire reconnaire leur role et leur contribution dans la contribution. Ouverture a la discussion vers des procédés plus concrets.
Manuel Cisneros, président de Communautique, rappelle les conclusions de la journée de réflexion du 14 octobre 2004 et le contexte de fracture numérique dans lequel se fait le gouvernement en ligne. Au Québec, un million d'adultes ont une capacité limitée de lecture, près de 12% des Québécois-es sont pauvres... Le défi est de construire la démocratie en ligne sans renforcer ces inégalités sociales, de faire de notre démocratie, une démocratie plus participative et inclusive. La démocratie, c'est plus que voter. Elle implique des débats, des rencontres. La voie citoyenne n'est pas la somme de points de vue individuels isolés, mais de démarches organisées. Les groupes communautaires ont un rôle important à jouer pour appuyer celles-ci.
Selon M. Pierre Trudel, professeur titulaire au Centre de recherche en droit public (CRDP) de la Faculté de droit de l'Université de Montréal, le concept de démocratie doit dépasser la simple convention légale pour devenir un concept de cyberdémocratie au coeur duquel sont encouragés les échanges d'opinion et d'idées, équitables et accessibles entre les gouvernants et les gouvernés. Contrairement à l'univers du commerce en ligne, l'univers de la cyberdémocratie et de la gouvernance en ligne se doit d'être naturellement universelle et transparente. La confidentialité et le respect de la vie privée sont parties prenantes des responsabilités partagées par tous. La liberté de choix, tout aussi fondamentale, permet notamment de s'assurer que tous les utilisateurs peuvent bénéficier de leur liberté à faire valoir et respecter leurs droits et opinions.
Évidemment, doivent également être mis en place les principes fondamentaux inhérents à la démocratie, dans un contexte de cyberespace. S'il fallait résumer en quelques mots la présentation de M. Trudel (sans en limiter pour autant la portée), je serais tenté de dire qu'un des points fondamentaux de sa présentation consiste à mettre en place, non pas un simple portail Web gouvernemental, mais un véritable processus de respect des droits fondamentaux des citoyens, calqué sur le réel mais adapté à la réalité du médium.
Pierre Trudel : Maitriser les enjeux juridiques des cyberconsultations
Saisir les enjeux juridiques de la cyberdémocratie. Comment s’assurer que l’on déploie des environnements en tenant compte de l’ensemble des droits fondamentaux? Il n’y a pas que la question de la vie privée.
La cyberdémocratie : La démocratie comme processus multiple, a différents palliers, processus complexe ou les citoyens agissent a différents niveaux. La démocratie est régie par des règles de droit, le droit des personnes. La démocratie ne peut pas se faire n’iporte comment. La cyberdémocratie, on parle d’un monde beaucoup moins pyramidal, où les gens sont en réseau. Adaptation difficile et nécessaire des bureaucraties. La cyberdem, c’est la question de transposer ces processus de délibération dans un univers différent, celui des réseaux. Nous devons donc revenir sur les exigences des lois, qui ne sont pas la par hasard. Comment les valeurs sous tendues par les lois se transposent-elles dans un univers virtuel? La virtualisation comme un supplément a des processus plus anciens qui continuent d’exister. Nécessaire adaptation du cadre juridique. La cyberdem pose aussi la question des outils utilisés. Probleme de compréhensions quand on veut connaître des conditions d’utilisation. Importance de batir des environnements ou les règles du jeu sont transparentes pour l’utilisateur. On ne doit pas placarder la lourdeur des lois, mais plutot s’assurer que les environnements fonctionnent, présentant clairement ce qu’on peut et ne peut pas faire. Processus cyberdém : vers un échange d’idées fructueux. Procesus de délibération-consultation. Transposer ces règles aux lieux virtuels. Les lieux virtuels de délibération doivent etre équitables, accessibles, égalitaires. Un certain nombre de réflexions par des instances internationales, notamment l’UNESCO, mettant de l’avant un certain nombre de principes. Les contenus doivent présenter une information pertinente, doivent etre accessibles a tous (universalité), transparents (informations-La transparence est souvent en contradiction avec l’organisation et la gestion du pouvoir bureaucratique), confidentialité et respect de la vie privée (sous entend une responsabilité par rapport a ce que l’on dit), liberté de choix (dans les plateformes et outils utilisés), confiance (dans l’environnement, dans les partenaires de l’interaction … la confiance se construit, et s’établit différemment que lors des relations face2face), responsabilité : en assumer une certaine part. Une première règle d’un forum citoyen, lorsque quelqu’un affirme quelque chose, il en est responsable. Méthode pour apprivoiser les processus cyberdémocratiques. Pour transposer les exigences qui résultent des lois, il faut une méthode. Quels enjeux sont spécifiques a chacun de ces processus? Consultation : Identifier les enjeux relatifs a la publication des contributions. Comment gère-t-on les contributions? Hébergement des mémoires, qui assume la responsabilité de ces mémoires. Lors de comparutions, jusqu'à quel point les images prises peuvent être reprises, jusqu'à quel point peut-on tout archiver? Ex. d’outils : courriel, forums, clavardage, sondages… Il faut etre informé des risques, des conditions de déroulement des activités, des conseils d’utilisation, respecter des règles de civilité et de modération. délibération décisionnel : que seuls ceux qui ont le droit de décider (ex. voter)
Conclusion : pour bien maitriser les risques des cyberconsultation, il faut identifier les risques propres a chaque outil, prévenir les participants des précautions qu’ils doivent prendre en communication, prévoir des politiques conviviales et réalistes. Difficulté d’appliquer les lois dans un univers virtuel.
Selon Pierre Trudel, les processus cyberdémocratiques sont un ensemble de règles du jeu qui permettent un échange d'idées. Il faut apprendre à bâtir des environnements dans lesquels ces règles sont claires et compréhensibles, où les sites sont équitables, accessibles et égalitaires. Un guide pour maîtriser les risques juridiques des cyberconsultations présente les éléments à respecter pour mettre en place des espaces de cyberconsultation qui respectent les personnes dans leur intégralité. Il faut commencer par identifier les enjeux spécifiques à chaque processus et s'assurer de respecter les principes fondamentaux favorisant la démocratie. La consultation au moyen d'outils en ligne soulève également des questions telles que la durée d'hébergement des mémoires et des comparutions, qu'est-ce qu'on archive ou pas... Il faut aussi informer la population des risques, du déroulement des activités, des règles de civilité. Pour maîtriser les enjeux juridiques des consultations, il faut mettre en place des processus dans lesquels on explique les enjeux et les risques associés à ces outils et prévoir des politiques conviviales et réalistes.
Michel Cartier – Prof dep Communications UQAM
Présentation centrée sur l’accès au niveau culturel, lié a la communication. Problèmes liés à la quantité de contenus, en augmentation constante. Probleme d’une délocalisation de certains services vers le self-service, sur des écrans. Les gens vont devoir « dealer » avec la façon dont c’est organisé. Les jeunes : 25% de la population, 40% des pages Internet consultées. En 1995 on regardait des écrans, en 2000 on regarde toute sorte d’écrans (multi fenêtres), après 2005 on aura des écrans partout (téléphone, métro). Multiplication des niveaux de lecture. De plus en plus, on commence a concevoir qu’il n’y a pas un niveau de lecture et de mémorisation, mais deux ou trois. On s’en va vers un monde où on devra écrire l’information a deux ou trois niveaux différents. Difficulté d’entrer dans la tête de celui qui lit. Ce qui est beau, vrai est relatif et culturel. Quand on fait un site web, le problème de communication se présente d’emblée. L’intégration de l’information est largement visuelle. Un site doit être visuellement attrayant pour l’utilisateur. Chaque site web est porteur d’un mode de communication. Ex : Les enfants d’aujourd’hui sont les enfants de Walt Disney, si les sites web ne présentent pas une information en s’adaptant à cette réalité, il sera difficile de rejoindre les jeunes. Il y’a un changement dans nos sociétés en terme d’information et de comnunication, on doit donc apprendre à communiquer pour atteindre les jeunes. Mes yeux se comportent de trois façons : repérage de l’information, balayage, découverte. Ceci nous amène à une forme de vision, perception, de mémorisation (détails : www.michelcartier.com) et d’attention. En faisant une page sur un site. On structure la vision, amenant l’œil a aller a tel endroit. Pour capter l’attention, important d’avoir une forme de résumé pour capter l’attention (éviter la surcharge, avoir des icones, etc.). La conception des textes doit considérer les niveaux de lecture (résumé, mots clés, texte complet avec des liens) ; de l’autre côté, les webmestres doivent travailler sur la structuration de l’information. Au niveau textuel, les données deviennent de l’information, puis des connaissances. L’important est la gestion de ces connaissances. L’informaticien s’occupera de l’architecture pour présenter ces connaissances.
Le cerveau réagit en fonction de deux machines : le synthétique et l’analystique. L’analytique renvoie au texte et a l’action, le synthétique renvoie a l’image et la vision. Entre les deux, se trouve un procfessus hybride qui schématise. Ces trois niveaux de lecture sont utilisés simultanément.
Pour que les groupes construisent effectivement leur site web : Stratégie combinant textes, images et schémasé. La génération de l’écrit et de la télévision passive va laisser la place à celle du « bip, du rap et du zap (+ 2 autres)». Considérons le fait que les jeunes n’ont pas en tête le Québec que nous connaissons. Pour les rejoindre, il faut savoir s’adresser à eux.
De plus en plus de contenus sont accessibles en ligne. On réfère aussi de plus en plus vers des sites Web "selfservice", sans personne pour nous aider. En 1995, on regardait des écrans. En 2000, ils s'étaient diversifiés. En 2005, ils se glissent partout, dont le métro et le téléphone. Selon Michel Cartier, il faut structurer l'information en tenant compte de l'accès culturel, c'est-à-dire des différents niveaux de lecture et de mémorisation. Quand on fait un site Web, le premier problème à régler est de trouver un mode de communication efficace. Il faut une bonne mise en pages et une écriture Web. Les textes doivent être écrits selon trois niveaux de lecture. On commence par un résumé qui dégage les lignes de force. On y intègre un schéma, des liens, 2 ou 3 belles images... afin de permettre aux gens d'utiliser simultanément leurs trois niveaux de lecture.
Le milieu communautaire doit apprendre à parler aux gens via le Web s'il veut accompagner le changement de notre société vers une société de l'information et de la communication. Les jeunes consultent 40% des pages Web. C'est la génération du bip, du clip, du rap et du zap. Il faut aussi organiser l'information pour les rejoindre.
Période de discussions : fin de matinée (Note : je n’ai pas tous les noms complets ni les organismes représentés)
Lise Jardin : une pratique démocratique par les TIC fait en sorte que le citoyen se retrouve plus en contact direct avec le gouvernement, est-ce un plus ou un moins? Le problème est qu’il n’y ait pas d’espaces de délibération. La nature des pratiques démocratiques, le processus de délibération.
Sophie Langereau : Impression qu’on est en train de nous sonder, que le gouvernement est en train de mettre en place un service a la clientele. La démocratie est l’autorité du peuple. Importance du financement des groupes pour qu’ils puissent se doter d’un site web. Malika : l’accessibilité, préciser, par rapport a l’appropriation. Non nécessaire de saturer les bibliothèques de matériel que les intervenants ne savent pas toujours utiliser, l’important est avant tout l’appropriation.
Où se trouve la demande pour une délibération démocratique?? On est plus dans une démarche d’offre de services en ligne. Yolande : défis de l’accessibilité. En plus, l’ordi ajoute une tâche. JF Pelletier : démocratie représentative. On est loin d’en être a la prise de décision sur le Net. On est loin d’une révolution au niveau politique. On est plus dans une optique de consultation en ligne que dans une optique de démocratie en ligne. Office Personnes handicapées du Québec : accessibilité aux lieux et aux contenus. Peu d’orientations explicites ont pour le moment. Accès a l’information, il faut être capable de publier l’information. on a besoin d’un outil simple qui facilite la publication d’information. Claude Demers : une question de démocratie. Pour le moment on parle de l’instrument qui va nous permettre d’exprimer une démocratie.
Ch Vaillant : nous ne sommes pas une clientèle. Le gouv en ligne ne peut fonctionner qu’en donnant des services directs à la population, de par l’importance de la communication avec la population.
Allison Powell : sur la participation des jeunes, ils participent différemment. Il faut parler dans leur langage et avec une mise en page qui leur ressemble. Impliquer les jeunes aux niveaux local et global. Utiliser aussi le langage des jeunes. Question culturelle.
Normand Robert : la démocratie en ligne ne doit qu’être un outil, et non une fin. La démocratie est le résultat d’un choc d’idées. La démoc en ligne peut même être une façon de limiter la démocratie participative. Elle doit etre un outil parmi un ensemble d’outils impliquant une démocratie participative. Robert Roy : recherche sur les mesures de cyber gouvernement au Canada. L’enjeu demeure l’appropriation par les citoyens de ces moyens de communication. A ottawa, approche plus bureaucratique. (un doc vidéo sur cette recherche sera disponible bientôt). HFG est progressiste dans le sens où il parle déjà de cyber-gouvernement. Le milieu communautaire a la chance d’être consulté, a sa tribune, et doit s’en servir pour imposer sa vision.
Malika : la place du communautaire et la société civile dans le web. Par rapport a tout ce qui est affichage, analyse, le communautaire est très loin, et c’est un enjeu important pour la communication et l’information.
M.Molineros : On est en train de créer un besoin de se servir de ce média. Le gouvernement se sert d’internet entre autres pour faire des économies. La connexion doit etre gratuite pour que la population se saisisse d’Internet. Les organismes doivent aussi avoir les ressources financières pour faire leur place sur le Net.
M. Dumais : présentement, la démocratie et la participation, les jeunes l’ont compris, et ne nous attendent pas. Exemples : collège notre dame de Lourdes, les jeunes se sont ouverts un blog, ont mis les documents pertinents aux enjeux, et ils parlent de cela. Les parents se sont aussi ouvert un blog. Les directeurs se demandent ce qui se passe… Les jeunes ne vous ont pas attendu, ils sont partis !
M. Cartier : la démocratie par les médias n’est pas nouvelle. Ce n’est pas une question de technologie, mais d’idéologie. A chaque fois qu’on descend proche des gens, de leurs problèmes pratiques, ils embarquent. Il faut amener les jeunes a participer a ces débats.
L. Trudel : réintroduire l’idée de service public et les valeurs sous tendues.
M. Cisneros : lors de la création de communautique, on a adopté une mission : mettre les TIC au service des groupes communautaires, en perspective de l’élargissement de la démocratie. Ça fait longtemps qu’on parle de démocratie, ça exprime les principes et valeurs que nous voulons pour nos sociétés. Proposition : les groupes communautaires doivent transposer leurs valeurs sur le cyberespace, malgré toutes le difficultés énoncées ce matin.
Le gouvernement veut développer des services en ligne pour économiser. La population va payer pour se connecter à Internet pour y avoir accès, pour imprimer des formulaires...
Il faut s'adresser aux jeunes en utilisant leur langage plutôt que de se plaindre qu'ils ne participent pas assez. Par contre, on souligne que beaucoup de jeunes sont rendus pas mal plus loin avec Internet que les "mononcles et matantes" des groupes communautaires.
D'ou vient le besoin de consulter les gens en ligne? Les gens de la base ne l'expriment pourtant pas. Les gouvernements doivent faciliter les processus, sans laisser de côté pour autant les services directs à la population.
On ne va pas vers une révolution démocratique. Par contre, la démocratie en ligne peut permettre à plus de citoyen-nes de participer à des conseils municipaux par exemple. La démocratie en ligne doit être vue comme un outil parmi d'autres.
C'est la démocratie participative qu'il faut amener les gouvernements à favoriser. À Ottawa, l'approche développée est bureaucratique, tandis qu'au Québec, l'approche du gouvernement est progressiste. Il y a des opportunités à saisir.
Chaque fois qu'on se rapproche des gens et de leurs problèmes concrets, ils embarquent. Il faut réintroduire la légitimité des services publics, les valeurs d'égalité, d'accès, la capacité d'appropriation collective et de soutenir les groupes communautaires. C'est ce qui manque dans le discours des décideurs. Qu'est-ce que nous voulons comme démocratie dans notre société et dans nos organisations? C'est le temps de le dire.
Basé sur Drupal, le site d'Howard Dean fit ce qu'aucun autre site Web ne semble avoir fait auparavant, dans le paysage politique du moins... permettre, à une communauté d'intérêt existante mais inconsciente de son existance (comprendre, tous ceux qui réfléchissait dans le même sens) de se rassembler dans un espace associatif commun et de fair avancer, ensemble, une idée ou une cause.
Michel Dumais, dans sa présentation, nous présente CivicSpace, basé sur le même fameux Drupal en question, et propose aux différents groupes communautaires de travailler ensemble en coopétition pour traduire et améiorer cette plateforme, de manière à la rendre utilisable ici au Québec. Personnellement, je trouve l'idée plutôt séduisante et si je n'engage évidemment pas W3Québec dans cette histoire sans auparavant obtenir l'aval du CA que je préside, je m'engage néanmoins à y mettre du mien pour faire un tour sur CivicSpace version francophone Québec (si une telle chose existe un jour) et de veiller à une éventuelle mise en conformité et accessibilisation.
Le mouvement altermondialiste s'est approprié les outils Internet en tant que moyen. Les jeunes animent plein de blogues, mais qui sont connus par très peu de gens. On peut laisser le chaos s’organiser, mais on pourrait l'organiser ensemble. Aux États-Unis, Howard Dean a utilisé les TIC avec succès en créant la plate-forme citoyennne CivicSpace. CivicSpace a été réalisé avec Drupal, un logiciel libre, qui donne accès à tous les sites du réseau. C'est une communauté qui se développe et qui prend plus de pouvoir. M. Dumais suggère de s'inspirer de ce modèle et de l'adapter à nos besoins et réalités. Mais est-ce qu'on est prêts à travailler ensemble, en coopération, tout en restant compétiteurs sur d'autres projets?
Prenez Enjeux et guide des bonnes pratiques nécessaires à la réalisation d’une trousse d’outils en logiciels libres destinée à la participation citoyenne (rtf), bonifiez-le et réalisons collectivement ce projet!
Michel Dumais Blogue
Intervention axée sur le concret. On a pu voir à travers les lignes qu’il y’a des idées, surtout des questions, et peu d’argent. Mais on peut peut-être faire quelque chose. Le comité des sages aimerait avoir une bonne idée, et se dire que cela fonctionne. Pourquoi pas se mettre tous ensemble et réaliser un projet, qui soit concret, ait des retombées pour tous, et fasse avancer la cause??
C’est bien joli discuter ensemble, mais les jeunes se sont saisis des technologies, ils galopent. La technologie est un moyen pour atteindre leurs fins. L’important est le contenu, la participation. On constate que les jeunes commencent à s’approprier l’espace cybernétique, y réfléchir. Mais ils sont tous un peu tout seuls dans leur gang. Ils se créent un espace de réflexion, mais souvent ça reste très local. Tout le monde ne connaît pas l’existence de ces espaces. Que fait-on ? On peut laisser le chaos s’organiser, mais ne serait il pas intéressant de donner au chaos des outils pour qu’il s’organise un peu mieux?
Piste : aux Etats-Unis, phénomène Howard deen (s’est sais des technologies et s’en est servi pour créer une communauté, si tant est qu’on puisse créer une communauté…). Bref, suite a cette expérience, les américains se sont dits que ça fonctionnait : projet Civic Space, plateforme conçue en fonction de la participation citoyenne. Chaque espace est propre à une action Les jeunes se sont donc saisis des outils, mais restent souvent dans leur coin. L’intérêt serait de tous travailler ensemble.
Un projet : ce dont les politiciens ont besoin, ce n’est pas un gros projet sur lequel ils ne pourront pas « couper les rubans », ça prend des petits projets qui fonctionnent. Pourrait-on donner une plateforme aux québécois? Avoir un espace qui servira aux québécois de toutes les régions, leur permettant de travailler et communiquer ensemble.
Civic Space est bâti autour de Drupal, la beauté est que vous êtes automatiquement connectés aux sites utilisant cette technologie. Vous vous connectez et avez alors un accès à tous les espace. Cela montre que je peux, tout seul, je suis connecté a un réseau. Tous les espaces communiquent, vers la création d’une immense communauté, pouvant avoir un immense pouvoir. Tous les groupes présents ici ont réfléchi aux enjeux sous divers angles? Y’a t-il moyen que tous le groupes ici présents se mettent ensemble?? Prenons cet outil-là, adaptons-le pour les citoyens du Québec. Le cœur d’un tel projet, en terme de contenus, est là, et ça ne coûterait pas cher au niveau technique. Sommes-nous prêts a travailler ensemble? En coopétition On parle d’un grand projet, unificateur. Ceci n’empeche pas de rester en compétition sur d’autres projets Êtes vous prêts??
Katherine critique la consultation en ligne qui a eu lieu dans le cadre de la commission parlementaire sur l'égalité entre les femmes et les hommes. Celle-ci était mal structurée techniquement et ne laissait pas de place à la délibération. Comme les groupes de femmes ont appris que les réponses à la consultation en ligne allaient être moins prises au sérieux que les mémoires, c'est donc ce moyen de participer qu'elles ont privilégié.
Les enjeux pour les femmes de la démocratie en ligne. Défi immense pour que les groupes de femmes s’approprient les TIC. 14 octobre : question posée a Mr Gautrin sur l’idée de faire un portail sur la condition féminine. La question est de reconnaître qu’il y’a des enjeux spécifiques pour les femmes.
Portrait En 2004, les femmes sont encore moins en ligne que les hommes. Évidemment, ce sont surtout les femmes agées ou de minorités culturelles qui ne sont pas branchées. Chez les jeunes, la différence est moins grande. Utilisation : le courriel, autant pour les femmes que les groupes de femme. Les femmes utilisent plus le courriel que les hommes, lesquels naviguent plus, consultent des services, etc. Pas de financement à venir, pourtant de nombreux besoins se font sentir en formation et en soutien technique. Malgré cela, il y’a de l’espoir. Confiance que les femmes participent à la démocratie en ligne.
Enjeux politiques de TIC Expérience de la consultation faite par l’assemblée nationale : Belle initiative, mais la consultation consistait en téléchargeant un questionnaire, le remplissant et le renvoyer. Ou encore, on pouvait le faire en html, d’un bloc … donc cette consultation n’était pas nécessairement très pratique. Le processus : il a été encouragé de produire un mémoire, auquel chaque groupe de femmes a participé. D’une part, les moyens étaient assez inéficaces, sans espace d’échange. En plus, au niveau du traitement des réponses, les formulaires en ligne seront certainement traités moins sérieusement que les mémoires.
Il est important que les femmes prennent une place au niveau de la visibilité politique. Les groupes de femmes doivent avoir une place dans l’espace politique décisionnel.
Il y’a quand même des percées au plan national. Les consultations en ligne menées par (???), commission sur le statut de la femme a considéré la question des TIC.
Pistes de réflexion Idée intéressante de M. Dumais. Il faut favoriser la place des femmes, leur représentation politique. Il faut aussi s’assurer que les contenus sur les portails politiques respectent la place des femmes. Importance de stimuler la communication en ligne entre les groupes de femmes, un tel espace répondrait à cette volonté. Importance également d’une analyse différenciée selon les sexes.
Questions Monique Chartrand : La résurgence de la pornographie sur Internet : considérée par les groupes?? Et qui sont ce groupes Catherine : on commence a en discuter au sein des groupes de femmes. Certaines sont dissuadées d’utiliser Internet. Débat et certain clash entre les femmes travailleuses du sexe, qui défendent leur droit, et celles qui considèrenet qu’il s’agit toujours d’exploitation des femmes. Lise Jardin : la pornographie est très présente, et il y’a une sorte de fatalisme par rapport à cette réalité. Qui sont ces groupes? Maisons de travail, d’hébergement, action dans les quartiers, instances nationales et internationales travaillant sur la reconnaissance des femmes. Voir Netfemmes, cybersolidaires.
Plein de règles existent déjà pour faciliter l'accessibilité des sites Web. Selon Denis Boudreau, il vaut mieux utiliser des logiciels libres basés sur des normes qui évoluent dans le temps plutôt que d'investir dans des logiciels propriétaires qui nous mettent à la merci des choix d'une entreprise, qui peut cesser de les développer ou fermer.
En janvier 2005, une étude a été réalisée sur le modèle du gouvernement en ligne qui se révèle prometteur même s'il y a encore beaucoup de travail à faire. Pour le moment, la page d'accueil du portail est prête, mais le reste demeure chaotique. Les utilisateurs peuvent y modifier la dimension des textes, mais il ne suffit pas de mettre en ligne des formulaires en format pdf pour répondre aux besoins des citoyen-nes. Il faut prendre garde que le gouvernement en ligne ne perde pas les gens en chemin. Il faudrait aussi prendre le temps d'analyser les différentes fractures numériques.
Blogue : cybercodeur
Qu’est-ce que ça implique de vouloir impliquer les personnes handicapées à utiliser Internet?
Accessibilité vs disponibilité de l’information. Ne pas galvauder le terme d’accessibilité. Depuis la derniere journée de réflexion, il y’a eu des progrès, l’accessibilité est plus prise en compte. Ce qui est avancé est-il concrètement mis en place? Un projet web de portail se développe, EspaceJ. Penser a l’accessibilité sous entend un ensemble de « bonnes pratiques » qui ne sont pas si faciles a intégrer dans le travail de création de sites et de portails.
Profile 15% des personnes ont une difficulté fonctionnelle, lesquels pourraient avoir une difficulté a utiliser Internet. 13% de plus de 65 ans, lesquels auront besoin de plus d’adaptabilité de la part des sites web. De nombreux analphabètes aussi. Des personnes qui utilisent des vieilles technologies, ou completement nouvelles, comme les cellulaires. Toutes ces personnes pourraient avoir un certain manque d’accès a la société de l’information qui est actuellement en place.
Modèle d’inclusion? CivicSpace en est un bon exemple : une plateforme qui fonctionne avec des règles communes a tous les systèmes informatiques. Différent du problème des normes. Les modèles propriétaires ne garantissent pas qu’un support sera offert sur le long terme. L’ancien portail du gouvernement était basé sur ce principe, l’industrie étant encore jeune, tout le monde fait un peu a sa manière sans forcément réfléchir plus loin, ce qui entraîne des problèmes parfois.
Gouvernement en ligne pour tous : utopie? En janvier, W3c et des partenaires ont mené une étude pour voir si le modèle du gouvernement en ligne pouvait mener a quelque chose. Loin d’être parfait, mais très prometteur par rapport a de nombreux sites web, favorisant notamment l’inclusion de plusieurs groupes. Pour le moment, la porte d’entrée du portail est prête, mais le reste est encore en chantier. L’ensemble des préoccupations d’accessibilité ont été prises en compte, même s’il reste beaucoup de travail.
Pour le moment, plusieurs initiatives du gouvernement, comme la mise a disposition de formulaires, ressemble plus a une forme de désengagement par rapport a des taches qui coutent cher. Ce qui est certain, c’est qu’on ne peut pas se désengager par rapport au projet du gouvernement en ligne.
Il est possible de faire un projet inclusif et rassembleur, tout en continuant de prendre le poulx de la population
Questions JF Pelletier : quels progrès en terme d’accessibilité? quelles recommandations? D Boudreau : je ne vais pas rentrer dans le domaine technique. Il existe des normes, des regles d’accessibilité, qui sont autant de guides pour faire un site web accessible a tout le monde. Des personnes au gouv du Qc ont consulté ces règles et ont commencé a les appliquer, ce qui est tres bien. Il faut continuer dans cette voix, en appliquant les normes d’accessibilité et en continuant de réfléchir sur ces mêmes normes. M Chatrand : le gouv fait bcp affaire avec des entreprises privées pour faire ses plateformes. Y’a t-il une préoccupation légale a cet égard? D Boudreau : on ne peut pas faire grand chose. Il y’a des projets de loi par rapport a l’accessibilité, mais ce sont plus des propositions, donc on ne peut pas s’attendre a ce que ça se passe comme ça. Par contre, de plus en plus de gens inscrivent l’accessibilité a leur appel d’offre, Annie St Pierre : Un article de loi prévoit que l’accessibilité doit etre assurée au niveau des sites web.
En utilisant des logiciels propriétaires, le gouvernement n'acquiert que le droit de les utiliser, ce qui risque de le piéger. S'il a besoin de modifier le logiciel, il ne peut pas le faire. Il lui faut aussi continuer de payer pour les mises à jour et pour l'équipement permettant de faire fonctionner des logiciels de plus en plus puissants, ce qui n'est pas le cas avec les logiciels libres. Ceux-ci ne sont pas gratuits puisqu'ils nécessitent des ressources humaines, mais à long terme, ils sont plus économiques que les logiciels propriétaires tels que ceux de Microsoft. Et en investissant l'argent de la collectivité dans des logiciels libres, le développement technologique demeure la propriété des contribuables, qui peuvent aussi utiliser ces logiciels. De plus, investir dans les logiciels libres aurait des retombées sur les développeurs de logiciels d'ici.
Comment vérifier si un logiciel est sécuritaire quand on n'a pas accès aux codes sources (i.e. les codes de programmation qui les font fonctionner) pour savoir ce qu'ils font? N'est-ce pas la responsabilité du gouvernement de s'assurer que les logiciels qu'il utilise sont sécuritaires et qu'ils assurent la confidentialité de l'information?
Les logiciels libres devraient être un choix de société plutôt que de laisser des fonctionnaires décider pour la société dans son ensemble. C'est le meilleur choix pour le gouvernement, qui devrait suivre l'exemple du Vénézuela.
Pour sa part, Michel Dumais souligne qu'il est primordial que les données soient libres, ouvertes et accessibles et que le gouvernement fasse en sorte qu'elles le soient plutôt que de laisser Microsoft ou des communautés de développeurs en faire ce qu'ils veulent. Il demeure que le libre est un choix incontournable. Un participant souligne que les groupes communautaires doivent se saisir de ces enjeux plutôt que de laisser Microsoft prendre le contrôle de leurs ordinateurs.
Pour le moment, le gouvernement n’a pas de position par rapport a cela, il utilise le propriétaire Les 4 droits venant avec le logiciel libre (compléter) Le logiciel propriétaire va assurer la pérennité de l’information publique + la sécurité de l’État et des citoyens (source : réponse de Microsoft a Edgar David Villanueva Nunez) Pérennité de l’information publique : en achetant un logiciel proprio, le gouv s’achete le droit d’utiliser le logiciel, et est a la merci des fabricants de ces logiciels. Le gouv peut se faire piéger. Si le produit ne convient plus, il ne peut pas le modifier, ou n’a plus de support. Ceci incite alors le gouvernement a réinvestir de l’argent. Dans le cas du libre, on a pas cette contrainte. Ex. On achète une base de données, si je ne suis plus satisfait, je peux faire appel a n’importe quelle autre compagnie et lui demander de modifier ce programme : importance du droit au code source. La question de la propriété publique : le gouvernement investit des sommes importantes dans des logiciels que je ne peux qu’utiliser, tandis qu’avec le libre, le code source est alors disponible et modifiable. Au niveau de la sécurité, si on n’a pas accès au code source, comment peut-on savoir si le logiciel est ou n'est pas sécuritaire Dans l’optique d’un portail en ligne regroupant tous nos renseignements personnels, n’est-ce pas de la responsabilité du gouvernement d’assurer la sécurité des informations Le logiciel libre n’est pas gratuit non plus, il va falloir engager des gens pour les gérer, mais par contre, ces logiciels vont assurer ma confidentialité, empêcher le gouvernement de continuer dans une spirale économique propriétaire. Le choix du logiciel libre devrait être un choix de société, contribuant à une économie à long terme. Le développement technologique retourne au contribuable. Nous ne payons plus pour un seul droit d’utilisation, mais assurerons la pérennité et la croissance d’une infrastructure technologique durable.
Quels pays l’utilisent? Le Pérou est en train de l’utiliser, le Brésil est en train. Michel Dumais : Au Vénézuela, Chavez a décrété que l’état au complet passe au libre. Un des premiers enjeux concerne les données : dès le départ, elles doivent être libres, ouvertes et accessibles. Tous les logiciels doivent pouvoir les lire et les écrire. Si Microsoft écrit dans un langage libre et ouvert, pas de problème avec eux ou avec le choix du gouv du Qc d’avoir recours a eux. Ce n’est pas un fabricant de logiciel qui doit décider du statut des données ! Oui, à terme, on doit aller au libre, c’est un enjeu économique : au même prix, le libre est un investissement bien plus intéressant pour le gouvernement, car ça fait travailler des québécois. Hugo Gervais : pour la question des documents ouverts, c’est en effet un soucis important. Par contre, choisir Microsoft? On continue a être dans les mêmes problématiques, on n’est pas propriétaire, c’est une question collective de pouvoir réutiliser le logiciel. Stéphane Couture (LabCMO): Lettre de 4 pages de FACIL au député Gautrin. Dans le cadre de cette recommendation, un rapport rédigé par Daniel Prescot (Ulaval), qui recommandait l’utilisation du libre. Mr. Morin : Logiciel libre et démocratie : contexte de réductions des dépenses municipales. Pour moi, la notion de produit propriétaire devient une ingérence dans le développement local. Michel Dumais : en parlant d’argent et des économies substantielles impliquées par le libre, les politiciens vont comprendre. Hugo Gervais : les groupes communautaires doivent comprendre qu’il faut se saisir du libre.
Plus rien ne sera pareil d'ici 3 ans. Tous les grands réseaux convergent vers la téléphonie IP. Les produits et services vont se multiplier. Il y aura une infinité de fournisseurs à valeur ajoutée et beaucoup de mouvement dans ce secteur (fermetures). La concurrence sera féroce. La télévision n'aura plus besoin de passer par les satellites et les régions auront accès à l'Internet haute vitesse. Les fournisseurs d'accès Internet vont offrir tous les services de communication et la complexité des outils de communication va s'accroître. Ce ne sera pas facile de s'y retrouver.
Une initiative telle que celle d'Ile sans fil fera partie des solutions à la fois simples, économiques et permettant une appropriation collective des réseaux de télécommunication puisque chaque citoyen-ne peut capter et redistribuer le signal permettant d'avoir accès à Internet.
Membre De Ile Sans Fil
Présentation d’Ile Sans Fil OSBL qui existe depuis 2 ans. Pas de point d’accès a Montréal à ce moment. Entièrement composé de bénévoles, une trentaire : Service d’accès Wifi offert a quelque 4600 personnes. Environ 40 points d’accès a Montréal, ce qui en fait un des plus grands fournisseurs d’accès sans fil au Canada. ISF diffuse du matériel artistique localement. Importance de sortir les gens de leur sous-sol pour qu’ils se retrouvent physiquement. Fonctionnement d’un point d’accès : un rooter, modifié par ISF (WifiDog), développé en opensource. Le point d’accès intercepte le signal d’un ordinateur, sans facturer la connexion, seulement en demandant le nom de l’utilisateur, pour offrir des services et favoriser les échanges.
L’industrie des télécommunications L’accessibilité au réseau. Tout se ramène au TCP.IP. Toutes les compagnies de téléphone vont offrir des téléphones IP. Par la suite, on va ajouter des services a ces téléphones : multiplication des produits et services de communication dans les prochaines années. Ceci implique que les leaders vont changer, dans un maximum de trois ans. Contexte concurrentiel : une infinité de fournisseurs de services à valeur ajoutée ; un environnement très instable (volatilité de l’offre) ; diminution importante des revenus et des coûts. Par contre, au total, le coût pour le consommateur restera sensiblement le même. Cette industrie est marquée par une certaine incertitude. On va entre autres passer au VDSL comme nouvelle tech d’accès réseau.
Plusieurs enjeux et opportunités pour les citoyens Dépendance envers les fournisseurs d’accès. Augmentation significative de la complexité des outils de communications. Augmentation du nombre de fournisseurs, des sources d’informations, considérations par rapport a la sécurité. De nouveaux médiums d’information et d’expression émergent : les gens publient de plus en plus d’informations.
Conséquences pour le sans fil Le wifi devraie tfaciliter l’omniprésence du réseau haute vitesse. Dans certains cas, l’accès sera démocratisé. Le sans fil communautaire : chaque groupe de voisins pourrait etre avoir accès a un réseau sans fil, complètement indépendant, dont chacun est propriétaire. Permettrait : mise en place de portails de proximité, la revitalisation de la démocratie, une revitalisation des liens entre individus.
Les gouvernements locaux ont encore peu développé de services de proximité pour les citoyen-nes. Les élus municpaux ne voient pas encore les usages citoyens des TIC. Ils sont devenus un frein. Il importe de ne pas oublier ce niveau de gouvernement qui est le plus proche des citoyen-nes.
Le gouvernement provincial peut-il prendre en charge l'éducation technologique? Il faut combiner l'éducation et les consultations publiques!
Si on veut démocratiser les technologies, il faut que ce soit simple et pratique. Les groupes ont aussi besoin de connaître les conséquences concrètes de leurs choix technologiques. Par ailleurs, le communautaire doit développer ses propres solutions technologiques. Il y a également un travail de communication à faire afin que la communauté des logiciels libres et les groupes communautaires puissent travailler ensemble.
Créer un espace civique inspiré de l'expérience étatsunienne dont parlait M. Dumais.
Susciter des débats.
Denis Boudreau : un des avantages du libre concerne les types de fichiers. Indépendamment du format, on pourra toujours conserver et pouvoir consulter le fichier. Par le passé, on s'est déjà retrouvé devant le problème que des fichiers créés avec un programme n'étaient plus utilisables quelques années après (Rque: DB a donné l'exemple de Word, si je me souviens bien)
MmeRomano : Synthèse - Par rapport au libre, on retrouve trois types de personnes et d'avis: les experts en sont d'ardents défenseurs, certaines personnes du communautaire n’ont pas le matériel et se demandent comment intégrer le libre dans leur quotidien, d'autres personnes sont plus sceptiques. Difficile de vulgariser l’informatique, mais pour promouvoir le libre, il faudrait le rendre plus simple, concret, et le plus utilisable possible.
Jean-Yves Beaudoin : Personne n’a parlé des municipalités. Les services de proximité commencent par les services aux citoyens. On parle de société, et l’instance la plus proche est le gouvernement local. Les élus, rarement exposés aux TIC, ne voient pas l’usage qu’on peut en faire, dans ce cas ils peuvent constituer un frein.
Magdalena Molineros : Peut-on envisager, de la part du gouvernement, qu’il s’attaque fortement à la fracture numérique en assurant financièrement les charges d’une éducation technologique aux populations de base??? Il y’a eu de belles tentatives, notamment "Branchez les familles", mais qui ne se sont pas poursuivies. Si le gouvernement combinait plus systématiquement la consultation et l’éducation, il arriverait à mieux inclure tout le monde à la société de l’information.
Hugo Gervais : mon soucis est de trouver une bonne solution qui va aider les groupes communautaires, et par ricochet, la population et la démocratie. Le libre ne doit pas se présenter comme un discours a sens unique, comme LA solution à tous les problemes.
Christian Vaillant : L’idée du réseautage sans fil est intéressante, notamment elle concorde avec l’idée de l’ordinathèque dont il a été question plus tôt dans la journée. La proposition de Michel Dumais, d’un espace civique, est elle aussi très intéressante.
Stephane Couture (LabCMO): Les groupes ont besoin de produits finis. Ce qu'il ne faut pas mettre de côté, c'est qu'il y’a des gens avec une grosse culture technique qui veulent s’impliquer. Il faut qu’il y’ait un travail de traduction entre le monde du communautaire et les « technos », que chacun s’aide mutuellement.
Yolande : Il faudrait que les organismes communautaires soient au courant des implications d’une intégration du libre pour envisager faire ce choix.
Mr Simard : Ile Sans Fil rappelle l'expérience de Libertel. Souvent, ces initiatives sont dépassées par l’évolution économique. Par contre, au niveau municipal, lorsque les structures techniques sont bien appuyées, elles peuvent apporter une plus-value aux citoyens. (y'a t-il un député de Montréal dans la salle???).
Denis Boudreau : il faut savoir vulgariser le langage technologique pour l’exposer aux groupes, et ce n’est pas si compliqué. Retour sur l’idée de Michel Dumais : il faut faire le pas, et se demander ensemble "comment peut-on rendre ce projet collectivement possible?"
Marie-Sophie (?) : oui pour la vulgarisation, il faut continuer. Mais il existe des produits qui répondent a des besoins tres généraux. Des spécialistes ont construit des distributions Linux facilement utilisables. Il est donc important de présenter le logiciel libre de façon concrète, et opérationnelle directement.
Hugo Gervais : réponse A Yolande : ça fait 2-3 ans que ctik s’est penché sur la question du logiciel libre, et au départ ça se semblait pas être une stratégie pratique pour le communautaire. Maintenant, de plus en plus de groupes, comme Koumbit, sont disponibles pour soutenir les groupes dans un premier virage.
Lise Gervais identifie trois chantiers:
Monique Chartrand : Mot de la fin et remerciements. Le Comité d’étude sur la démocratie en ligne (CEDEL) a commencé un rapport. Vers une consultation à l’automne.